le quatre nage avant le papillon

En 2017, une étude publiée par Dell & Institute of future statuait que 85% des métiers de 2030 n'existait pas encore. La formulation plus exacte que ceux-ci n'avaient pas encore été inventés. Cette statistique découle du bouleversement économico-social qu'a apporté à nos us et coutumes internet. Cette quatrième révolution industrielle – numérique – nous a plongé dans l’incertitude concernant notre avenir.
En 1987, le terme VUCA fait son apparition au rang des acronymes incompréhensibles modernes. Celui-ci signifie « Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu » et désigne le contexte évolutif complexe dans lequel on vit. L’invention d’internet, l’expansion de la mondialisation et l’inter-dépendance existant entre les différents acteurs contemporains rend de plus en plus difficile le décryptage de notre environnement natatoire. Il serait encore plus difficile de pouvoir se targuer d'en anticiper les évolutions futures.
Ce changement de paradigme social se traduit également par la modification de nos trajectoires professionnelles. Ainsi, selon Pôle Emploi, les prochaines générations à entrer sur le marché du travail exerceront jusqu'à 15 métiers différents. Auparavant, la norme résidait dans le fait de nager toute sa carrière durant sous la bannière du même club de nage. À l'avenir ces parcours seront multiples. Les futur·es nageur·ses à s'élancer sont donc voué·es à devenir des athlètes polyvalent·es avant d'être spécialistes.
C'est pourquoi, aujourd'hui, de nombreux·ses professionnel·les comme Annabelle Bignon insistent sur l'importance d'apprendre à apprendre. Cette compétence semble ainsi être la clef pour naviguer notre époque et essayer de garder la tête hors de l'eau – à défaut de pouvoir prévoir de quoi notre horizon natatoire sera fait. Mais, si l’adaptabilité est devenue notre meilleur atout (comme en parlait Anaïs dans cet épisode de Plouf🏊‍♀️), cela ne se traduit pas encore dans nos environnements professionnels et éducatifs.
 

et demain ?

Ainsi, en France, la course au diplôme est encore bien présente et, ne pas s'orienter vers de longues études équivaut à se tirer une balle (de water polo) dans le pied.
Chaque année, 70 000 étudiant·es quittent les bancs de l'enseignement supérieur. Parmi elleux, 60% ont l'impression d'avoir choisi leur premier emploi par défaut – et non par envie –, et 46% quitteront celui-ci avant d'avoir achevé leur première année en poste.
Avec ce site, je te propose donc d'explorer ensemble ce décalage entre le monde éducatif et l'orientation telle que nous la concevons aujourd'hui
👋 Pour éviter de t'égarer dans les vestiaires , voici un plan pour t'y retrouver dans la piscine 👇
 

#1 - l’orientation hier et aujourd’ hui

Une fois le pédiluve passé, je t'invite à explorer plus en détails le marché de l'orientation ainsi que ses acteur·rices historiques
 

#2 - la piscine our millennials today

Une fois ces eaux arpentées, viens plonger en eaux introspectives avec moi pour découvrir Our Millennials Today et sa mission
 

#3 - à la rencontre des nageur·ses

Ce bassin est le plus vaste puisqu'on tu pourras y retrouver les sujets les plus abordés dans la piscine, ainsi que des témoignages de nageur·es (ou des recommandations de ressources où iels s’expriment)
 
 
Et si tu es curieux·se de découvrir la conclusion du propos tenu dans la piscine, tu peux directement (t')y plonger ici
 
 

Qui est derrière ce projet ?

Moi c'est Apolline, nageuse au club de nage eml. Spécialisée en innovation, design, entrepreneuriat et média, je suis actuellement en phase de professionnalisation.
Tu peux découvrir mon porfolio ici (FR) ou (EN)
 
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envie de collaborer ? 👇
Suite à une crise de sens en 2015, j'ai créé le média Our Millennials Today pour donner à voir les questionnements de celleux qui souhaitent trouver une ligne taillée à leur style de nage
Plus d'infos ici
 

 

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©Our Millennials Today, 2022, site par Apolline Rigaut